Même si les développeurs essaient tant bien que mal de réinventer la roue, NBA 2K16 ressemble fortement à tous les jeux de sport lancés dans les cinq dernières années. Vous avez le choix entre une partie rapide, un didacticiel permettant d’apprendre les rudiments, un concours de dunks, une compétition de trois points et évidemment, créer une nouvelle franchise. Encore une fois, j’ai été largement déçu de constater l’absence d’un mode Saison. Le volet Franchise est donc votre seul choix si vous désirez compléter une saison avec votre équipe préférée. Or, cela implique une micro-gestion quotidienne de votre équipe en dehors du court de basket. Les repêchages, les entraînements, les entraîneurs et les humeurs de vos athlètes sont tous des éléments que vous devez gérer. Évidemment, il est possible de laisser ses tâches à l’intelligence artificielle, à condition d’être prêt à vous lever un matin sans votre joueur vedette qui vient d’être échangé. A ce sujet vous pouvez acheter des nba 2k18 coins ici

Quand vient le temps de mettre les deux pieds sur le court, votre première impression sera très positive. D’abord, les arénas sont très bien rendus. Les fans n’effectuent pas tous les mêmes mouvements, ils n’hésitent pas à se lever et à faire du bruit lorsque vous êtes sur une bonne séquence et ils reviennent au calme dès que le vent tourne. Même les mascottes se promènent autour du terrain et il en vienne parfois à narguer un adversaire ou un arbitre. Visuellement, ce qui est particulièrement remarquable, ce sont les animations des joueurs sur le terrain. Le réalisme avec lequel il se déplace saute aux yeux lorsque vous utilisez des joueurs vedettes. Par exemple, LeBron James fonce au panier avec la même fougue que dans la vraie vie et il effectue dans le jeu des dunks que lui seul arrive à effectuer avec autant de puissance. Ce sont aussi les petites choses, comme Kobe Bryant qui se frotte les mains avant un lancer-franc ou qui pose pour les caméras comme il le fait si souvent au Staples Center. Petit bémol toutefois : il n’est pas rare que vous ayez l’impression que le jeu prenne le contrôle, pendant une seconde, du joueur en possession du ballon, notamment lorsque vous faites une percée au panier ou tout simplement lorsque vous relancez l’attaque. C’est comme si le joueur était « prisonnier » d’une animation et qu’il devait la terminer avant que vous puissiez reprendre le contrôle entier. Ce n’est rien de grave, bien que digne de mention.
Il y a toutefois un aspect graphique qui est incompréhensible, et c’est l’apparence physique de certains joueurs. Je dis « certains », parce que dans la majorité des cas, les athlètes se ressemblent fortement. C’est le cas de Kobe Bryant. Or, d’autres comme Dirk Nowitzki et Hassan Whiteside ont le visage presque tuméfié. Quelques-uns n’ont visiblement pas été retravaillés très longtemps, car leurs muscles sont plutôt polygonaux. Ce sont des exceptions, mais il est difficile d’expliquer cette disparité.
C’est après quelques parties que vous découvrirez, si vous avez quelques connaissances en basketball, que NBA 2K16 souffre d’un défaut majeur. Pour un jeu qui se targue d’être la meilleure simulation, la nouvelle mouture de 2K Sports et Visual Concepts s’approche davantage d’un jeu arcade. Ce n’est pas compliqué, l’équipe adverse (et parfois la vôtre) réussit le trois quart de ses lancers à chaque partie dès que le niveau de difficulté est plus élevé que Rookie. Même lorsque votre défensive est serrée et que vous avez vos deux mains dans le visage du tireur, vous verrez trop souvent le ballon pénétrer dans le panier. L’absurdité de cette situation se révèle lorsque vient le temps de regarder les statistiques après une partie ou pendant une saison. Un joueur correct qui récolte 69 points dans un match et qui a une moyenne de 50 points par partie, ce n’est pas normal.
Qui plus est, lorsque le tir est manqué, les joueurs adverses sous le panier semblent se transformer en Rudy Gobert, s’emparant d’un grand pourcentage des rebonds. Lorsqu’il est temps à votre tour de saisir un rebond offensif, vos coéquipiers semblent figer sous le panier, laissant la voie libre aux défenseurs de récupérer le ballon libre. Les déboires de l’intelligence artificielle de vos équipiers ne s’arrêtent pas là. Parfois, sans raison, ils vont se mettre à doubler un adversaire qui n’est pas une menace offensive, laissant le champ libre au meilleur tireur de 3 points par exemple. Enfin, il est beaucoup trop facile de marquer des points dans la bouteille, où la défensive devrait normalement être étanche et où les arbres devraient faire sentir leur présence.
Puis, eurêka ! Vous vous apercevez que des « sliders » vous permettent d’ajuster plusieurs aspects de la jouabilité via une panoplie d’attributs qui seraient trop longs d’énumérer. Concrètement, il est possible de rendre le jeu très arcade si vous le souhaitez. Après moult essais et erreurs, vous réussirez probablement à créer la simulation parfaite selon vos goûts. Or, pourquoi aie-je besoin d’un baccalauréat en sliders pour faire en sorte que NBA 2K16 soit réaliste ? C’est pourtant évident que des pourcentages de réussite constamment supérieurs à 50% et des parties de 130 à 120 à tout coup, ce n’est pas normal. C’est un peu comme acheter un jeu de hockey où chaque partie se termine 11 à 8. Les sliders devraient uniquement servir à effectuer de légères modifications ici et là. Heureusement que certains fanatiques ont pris le temps de créer et de partager leurs sliders via Xbox Live. Dans mon cas, ils sont carrément venus sauver mon expérience, qui se dégradait à chaque fois que les pointages devenaient de plus en plus élevés. J’avais quand même du plaisir, car NBA 2K16 reste un jeu de sport compétent, mais la satisfaction que je retirais s’amenuisait de partie en partie.
En ligne, en plus des parties un contre un habituelles, NBA 2K16 vous permet maintenant de faire des confrontations à cinq contre cinq, ou chacun utilise sa console et incarne le même joueur sur le terrain. Excitant, n’est-ce pas? Oui, jusqu’au moment où vous essayer de vous connecter. J’ai peut-être été malchanceux, mais les serveurs de 2K sont régulièrement hors fonction. Lorsqu’ils fonctionnent, vous réussissez une fois sur 10 à vraiment commencer une partie. Puis, pendant cette partie, vous constatez que le taux d’images par seconde est bas et inconstant. Pas assez grave pour tirer sa manette par la fenêtre, mais désagréable quand même. Surtout lorsque votre disque de fifa 16 ou de Rock Band 2 attend uniquement que vous l’insériez et que vous savez pleinement que le jeu en ligne sera un charme.

Musicalement, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le hip-hop est à l’avant-plan. Ce n’est pas mon style, mais la présence d’artistes comme les Beastie Boys, Gnarls Barkley et N.E.R.D. devrait plaire à presque tout le monde. Malheureusement, il est impossible d’importer sa propre musique. Comme je l’ai mentionné au début, la foule fait sentir sa présence et les émotions qu’elle véhicule par le son sont une réussite. Du côté des commentateurs, Kevin Harlan décrit l’action sans être trop intrusif, mais on aurait pu se passer de son analyste Clark Kellogg. Même chose pour Cheryl Miller, qui apporte des précisions aux abords du court de temps à autre, ce qui n’apporte rien d’intéressant à l’expérience. |
[...] bien mieux que FIFA 16 en tous les cas (même si la chose que je kiffe est le amrché des transferts sur fut avec des crédits fifa 16 à se procurer pour avoir les joueurs) [...]