
Final Fantasy XII : pas au nveau !
De fait, la carte du jeu est vaste, et à force de lire les critiques sur Final Fantasy XIII (« Y a que des couloirs ») je n’ai pas pu m’empêcher de trouver ça ironique (d’ailleurs, il va falloir passer à autre chose au bout d’un moment). Je n’ai aussi, et c’est le sujet de ce qui va suivre, pas pu m’empêcher d’y voir une autre maladresse.
Quand un jeu propose une très grande map, il convient de tout explorer, même en sachant qu’une seule de ces destinations nous conduira à la suite. Il est même vivement conseiller de le faire, pour tomber sur différents éléments secondaires. Sauf que, en l’occurrence, j’ai trouvé Final Fantasy XII très frustrant de ce point de vue, car explorer a souvent donné lieu à une de ces situations : rien (repassez plus tard) ou un ennemi beaucoup trop fort (repassez plus tard). J’ai rarement eu la joie de trouver un truc super cool ou un ennemi à ma mesure. En ce sens, il n’y avait guère que l’idée d’avoir gagné plus d’expérience que si je n’avais été en ligne droite pour rassurer mon esprit d’initiative. Et celle de constater qu’on a tout à gagner à fuir quand on se fait massacrer.
Du coup on sent bien que FF XII est fait pour durer. Il a été prévu pour à la base et installe très vite l’idée qu’il va durer longtemps. Très longtemps. Trop longtemps ? Peut-être. Il faut savoir que plus un jeu dure longtemps, plus le temps s’étiole. FF XII peine à combler les interstices avec autre chose, par exemple en proposant des discussions au sein du groupe, des petites anecdotes qui font rire. Si j’avais véritablement accroché au jeu, mon ressenti aurait sans doute été différent, mais le scénario me semble, à tort, étiré sur des heures et des heures. Les jeux longs ne sont pas forcément les meilleurs. Mais l’inverse est souvent vrai.